Un met de choix

Bon comme je m'ennuie, j'ai eu une idée de petit jeu sympa. Le but est simple, l'idée m'est venue de l'expression " dévorer un livre ". Il s'agira donc de comparer les bouquins que nous avons lu à quelque chose qui se mange.

Par exemple, je trouve que les romans de Tracy Chevalier sont comme des petits biscuits d'apéro, ça se déguste vite et en grande quantité.

La biographie de Marie-Antoinette par Antonia Fraser me fait penser à une grosse pièce montée pleine de crème et de fruits ( surtout des fraises )

Les souffrances du jeune Werther, c'est comme une forêt noire, beau, sombre, délicieux, bon pour les dépressifs dans le sens où ça les soulage et en même temps mauvais dans le sens où l'un peut donner de mauvaises idées et l'autre des kilos en trop.

Les romans de Sade, ça serait plutôt des volailles rôties, de la viande saignante et de l'alcool à volonté.

Je vais m'arrêter là pour ce soir.


Non mais je vous assure que je n'ai pas un grain.

Hum difficile cet exercice dites-moi, je vais être ridicule dans mes comparaisons.

Deux minutes et je ne trouve toujours pas. Je devrais plus cuisiner au lieu de lire, ça doit être ça

Non mais vraiment

Ben sois ridicule karhn c'est pas grave, je me sentirai moins seule.

Beuh et quand on supporte pas trop la nourriture ? mdr

Tiens n'empeche, je viens de faire un parallele dans ma tête, s'il est vrai qu'on peut dévorer un livre, qu'on le digere a peu pres de la meme maniere,on ne peut pas le vomir, il reste en nous, qu'on le veuille ou non...

Bon je ne vais pas comparer les livres a de la nourriture, je dirais juste que la poésie a un gout fruité...

Tiens si j'en ai un :

Les bouquins de Voltaire on un goût de flan je trouve, car tout ce qu'il nous chante c'est du flan.

karnh a écrit:

Tiens si j'en ai un :

Les bouquins de Voltaire on un goût de flan je trouve, car tout ce qu'il nous chante c'est du flan.

Ouais tiens belle comparaison, je déteste le flan.

Je savais que ça te plairait !

c'est à moi de venir a la défense de monsieur voltaire ?

Bah, euh moi j'aime bien le flan (au chocolat, de préférance)... [ oui oui, argument irréfutable ]

Si tu veux défendre Voltaire il y a la partie bibliothèque prévue à cet effet. Ici tu n'as le droit que de défendre le flan. Mais vous me direz, on peut considérer que les deux sont indissociables.

mais je n'ai parlé que du flan, chere reine. J'ai dis que je l'aimais surtout au chocolat

Ca donnait quoi à votre avis un Voltaire au chocolat ?

karnh a écrit:

Ca donnait quoi à votre avis un Voltaire au chocolat ?

ça devait sûrement être meilleur que le Voltaire tout court.

Tout passe mieux avec du chocolat, même Voltaire. Quoi que...

Je mise dans ce cas sur le quoique...


*Hum, morphée m'appelle il me semble*

Machiavel. Une pizza. C'est italien, et c'est bon.

Les romans de Pierre Pelot se prêtent bien à la chose... Sous le vent du monde sent la chair animale, le zèbre tué par les lions dans la savane préhistorique... d'ailleurs Pelot a une écriture très sensuelle, proche aussi bien de la sueur et du sang que de l'odeur des fleurs. C'est exactement la même chose pour C'est ainsi que les hommes vivent, même si ça se passe au début du XVIIe siècle : soupe paysanne et miel des Vosges autant que... viande humaine (ne faites pas cette tête là, c'est la guerre de Trente Ans, hein )

Stefano Benni aussi : des bonbons mous style haribo, sucré par dessus, mais dont l'intérieur recèle des choses inquiétantes ...

Lol, majesté, je n'ai pas lu la biographie de Marie-Antoinette, mais les fraises à la crème lui vont très bien


Hors sujet : par contre je m'insurge contre les détracteurs de Voltaire, d'abord

Tiens en parlant d'Italie, La chartreuse de Parme m'avait donné envie de manger des pâtes à la bolognaise.

Oula quelle idée ... Je ne vois pas, vraiment...

Hum. Les mots de Sartre c'est comme une tonne de crème pâtissière, ça donne envie quand on le voit, et quand on commence à en manger, ça devient vite écoeurant. Jusqu'à en avoir de fortes crises de foie.

Les livres de Mireille Calmel sont comme l'arôme envoûtant des bâtonnets d'encens : on commence à les sentir, on aime, et puis on ne peut plus s'en détacher jusqu'à temps que le bâtonnet entier soit consumé. (c'est pas de la nourriture, et alors ? ^^)

Astral Romance a écrit:

Les livres de Mireille Calmel sont comme l'arôme envoûtant des bâtonnets d'encens : on commence à les sentir, on aime, et puis on ne peut plus s'en détacher jusqu'à temps que le bâtonnet entier soit consumé. (c'est pas de la nourriture, et alors ? ^^)

Ooooh oui