Allégorie du Silence
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Allégorie du Silence

Les mots sont le reflet de l'âme, le silence les entoure, des pages et des pages qui se tournent ...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
GabrielleTrompeLaMort
Conseillère royale (et bourreau, à l'occasion)
GabrielleTrompeLaMort


Nombre de messages : 455
Age : 36
Localisation : Au Pays Du Pastis !!!
Date d'inscription : 04/01/2007

J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda Empty
MessageSujet: J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda   J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda EmptyMar 21 Aoû - 20:56

ISBN : 2-07-037822-5
J'avoue que j'ai vécu
Pablo Neruda
Gallimard Folio
538 pages
7 € 50

---
Résumé : "Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres", écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres - Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso - côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. A travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.

Les mémoires modestes, passionnées et passionantes d'un poète chilien qui parle plus des gens qu'il a croisé dans sa vie que de la sienne. Ce que j'ai adoré chez Neruda, et qui se retrouve dans le personnage qu'il était, c'est cette sensibilité à fleur de peau qui s'exprime à travers sa poésie. J'ai également trouvé admirable sa capacité à trouver des mots pour décrire toute chose, de manière poétique, sans jamais surcharger.

J'ai apprecié le livre en entier. Il se livre sans fards ni masque à travers les anecdotes de sa vie, dont certaines sont très drôles. Il y en a également de très touchantes, troublantes, et héroïques.

Sa poésie a voyagé à travers le monde, aux côtés d'hommes dont on n'aurait pas soupçonné la sensibilité pour les vers. Staline, Fidel Castro, et surtout Che Guevara, qui lisait tous les soirs un extrait du Chant général, une oeuvre de Neruda, à ses soldats, et est mort avec sur lui, en tout et pour tout, un manuel d'arithmétique et son exemplaire du Chant Général.
Un style admirable et franc pour un homme franc et admirable.

Le plus troublant dans tout cela est que ces mémoires sont inachevées. Elles se terminent sur la mort du président Allende, grand ami de Neruda, qui fut trahi par ses soldats. "Une nouvelle fois, les soldats du Chili avaient trahi leur patrie."
Quand on sait que Neruda portait le plus grand amour possible à sa patrie, et qu'il est mort quelques jours seulement après avoir tracé "ces quelques lignes hâtives en mémoire de Salvador Allende", et qu'on s'aperçoit qu'il n'a pas fait une seule fois mention de la maladie qui le dévorait, on ferme le livre avec un goût amer dans la bouche, un goput de désillusion.

Cet homme s'est battu toute sa vie au nom de la liberté à travers sa poésie et dans ses actes. Il est mort en voyant son pays s'enfoncer dans les ténèbres, défaite incroyable, où il a perdu l'un de ses proches amis.
Cet homme qui aura été un grand, qui a côtoyé les grands, mais a toujours été modeste, populaire et résollument communiste malgré la période post-Staline et ses propres désillusions sur le régime Stalinien.

Fait du hasard ou pas : je vais lire un livre d'Isabel Allende (Mon pays réinventé), chilienne qui a plongé dans la littérature en 1973, précisémment l'année de la mort de Neruda et de la chute de Salvador Allende...
Et, maintenant que j'ai lu les mémoires de cet homme formidable, que je sais pourquoi il a écrit tel ou tel recueil de poésie, et qui les a lu, j'ai envie de lire sa poésie, dans sa langue natale, l'espagnol. Peut-être une belle manière de renouer avec la langue de Cervantes, que j'ai longtemps boudé...
Revenir en haut Aller en bas
http://gabytrompelamor.livejournal.com
Andromède
Maître d'Armes
Andromède


Nombre de messages : 345
Date d'inscription : 04/01/2007

J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda Empty
MessageSujet: Re: J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda   J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda EmptyMar 21 Aoû - 21:25

Rien que l'évocation de ce livre fait rêver... Un jour, peut être... Quant j'aurais liquidé le plus urgent ( dont un autre livre d'Isabel Allende, une réécriture de la légende de Zorro, un peu moins classe tongue )
Revenir en haut Aller en bas
http://andromede.chronicles.over-blog.com/
Astral Romance
Reine du Royaume de l'Allégorie
Astral Romance


Nombre de messages : 745
Age : 36
Date d'inscription : 03/01/2007

J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda Empty
MessageSujet: Re: J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda   J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda EmptyMar 21 Aoû - 23:41

Le résumé est très bien fait mais j'avoue ne pas être vraiment emballée ... Je ne pense pas que ce soit mon genre de bouquin ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://allegoriedusilence.forumgaming.fr
Contenu sponsorisé





J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda Empty
MessageSujet: Re: J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda   J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Allégorie du Silence :: Errance de l'esprit :: Antichambre-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser