Déjà, j'informe que j'ai décidé d'écrire ma critique ici plutôt que dans la chambre à coucher, malgré la présence d'un fantôme dans le roman. Ce n'est pas pour autant, à mon avis que
La Promesse de l'Ange est du fantastique.
4ème de couvRocher battu par les tempêtes, lieu de cultes primitifs sanctifié par les premiers chrétiens, lme Mont Saint Michel est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Au début du xie siècle, les bâtisseurs de cathédrales y érigèrent une abbaye romane.
Mille ans plus tard, une jeune archéologue passionnée par le Moyen Age se retrouve prisonnière d'une énigme où passé et présent se rejoignent étrangement.
Mes commentairesAvec un titre pareil, quand on commence ce roman qui a reçu le "prix des Maisons de la Presse" en 2004 et a été traduit en dix langues, on est en droit de se demander s'il tiendra ses promesses.
Je dis oui dans un premier temps. En ce qui concerne, le côté parahistorique du récit (cependant, je ne suis pas historienne et mes connaissances en la matière sont maigres), qui a plutôt l'air bien mené. Tout au long de l'aventure vous découvrez donc beaucoup sur la vie des moines bénédictins du Xè et XIè siècle. Un peu sur les celtes également. Je dois convenir que c'est cette partie là du roman qui m'a le plus plu. Bien que les personnages soient peut-être un peu manichéens.
Dans la partie du roman qui se déroule dans l'époque contemporaine, certains personnages le sont moins, comme par exemple l'héroïne qui n'est pas toujours toute blanche et n'hésite pas à se servir des autres pour atteindre son but. Parcontre, à mon sens, certains dialogues manquent un peu de naturel. Par exemple, l'auteur (lequel?) donne des incations pour que le lecteur sache qui parle; inutile quand il n'y a que deux personnes en scène.
Je ne parlerai pas des personnages presque trop parfaits, d'autres l'on fait avant moi (à qui se reconnaîtra :
)
Le travail de recherches qu'ont du faire les auteurs se ressent. Que ce soit historique ou architectural, bravo à eux, rares sont ceux qui s'attèlent à une telle tâche et je me devais de le souligner.
Quant à l'histoire ne elle même, j'ai beaucoup aimé (comme signalé plus haut) la partie avec les moines bénédictains, sauf au moment des supplices (vous comprendrez en lisant) que j'ai trouvé trop long, empêcachant ainsi le lecteur de ressentir l'intensité de la scène.
Dans la partie contemporaine, je me suis parfois laissée attrapée par l'ennui.
Quant à la fin...
Je n'en parlerai qu'avec ceux qui ont lu et désirent partager leur ressenti.
En définive, un bon divertissement, pas dénué de tout intérêt, mais si vous avez une grosse pile de lecture en retard... vous m'avez compris.
Voilà.