Vos grandes émotions littéraires ?

Les miennes sont diverses :

- Germinal de Zola, livre sur lequel j'ai le plus pleuré, et livre avec lequel j'ai découvert la beauté naturaliste.

- Le bal des louves de Mireille Calmel (Cf La Bibliothèque, on va vraiment me prendre pour une fanatique ...)

- Le cycle (2 tomes ) d'Orfénor de Myrielle Marc dont l'atmosphère me hante encore, rafraichissant, prenant ...

- Les souffrances du jeune Werther de Goethe : Grande émotion romantique ...

- Cosmétique de l'ennemi de Amélie Nothomb : qui m'a fait mesurer l'étendue du génie de cette jeune belge ...

To be continued ...

La Cosmétique de l'Ennemi c'est bien ce livre dont l'histoire se déroule dans un aéroport ? Je le confond toujours avec l'Hygiène de l'Assassin.

Pour ma part, il s'agit d'Enfance et Adolescence de Tolstoï. Je ne saurais pas expliquer en détail pourquoi. Disons que lorsqu'on se penche sur un roman ou une nouvelle, un certain lien se crée entre le lecteur et les protagonistes, voire l'histoire en elle-même. On se rend compte qu'il y a assez de ressemblance avec sa propre histoire pour se l'approprier. Je crois que j'ai lu cette histoire au bon moment, au beau milieu de mon adolescence, à cette période où je regrettais d'avoir passer le cap de l'enfance, et j'angoissais un peu pour le prochain cap "adulte" et "grande adolescence".

Si il y aussi eu La Dame du Nil de Pauline Gedje, qui a vraiment été mon premier vrai gros roman pour "grand" (tu m'étonnes, en 6ème on lisait pas encore ça ^^). Depuis le primaire je m'intéressais énormément à la Mythologie Antique, en particulier celle de l'Egypte Ancienne et de la Grêce... j'aimais récolter autant d'informations que possible sur le personnage d'Hatshepsout que je trouvais grandiose, bien plus magnifique que celui de Cléopâtre, où cette Reine d'un instant dans le roman de Téophile Gaultier. Quand je suis tombée sur ce livre, j'ai failli sortir du CDI sans l'emprunter tellement j'étais euphorique. Bien que le roman ne suit pas tellement la réelle histoire de cette Reine Pharaon, et c'est la première chose qu'on lui reproche, je ne peux pas m'empêcher de le trouver superbe. Il y a bien la Pharaonne de Vanoyecke, qui retrace aussi fidèlement que possible le parcours de Hatshepsout, mais je ne peux pas me résoudre à le lire. J'ai envie de me délecter encore quelques mois de cette version romancée.

C'est une bonne question ça.

Pour ma part, comme ma guynette astrale, il y a eu les souffrances du jeune Werther qui m'a beaucoup marquée. Dans le même style, la confession d'un enfant du siècle de Musset. Je crois que je suis très sensible aux histoires d'amours déçus car c'est un sujet qui m'a beaucoup concernée

Sinon bien avant il y a eu ( attention, retour en arrière sur ma période fantastique ) :

Déchirures de Sire Cédric : un petit recueil de nouvelles que j'ai lu à un moment, on va dire, très sensible, et où j'ai pleuré du début à la fin ( sans qu'il y ait vraiment de quoi mais bon )

Conversations avec la mort de Léa Silhol : pourquoi ? Eh bien parce que l'histoire se situe à la période de Noël, il s'agit d'un écrivain qui s'entretient avec la mort qui lui raconte des récits pendant plusieurs jours. Je me suis beaucoup identifiée à ce livre parce que la période de Noël a toujours été pour moi une période très mélancolique et que j'aurais bien aimé être à la place de l'écrivain.

Pour changer de domaine, j'ai aussi été beaucoup touchée par la biographie très complète de Marie Antoinette écrite par Antonia Fraser. ça m'a vraiment fait voir le personnage et l'histoire autrement. J'ai vraiment été à la fois émue et révoltée. A lire pour tous ceux que ça intéresse.

Mellyna : oui c'est bien celui qui se passe dans un aéroport. Tu me donnes envie de lire ces livres ... Surtout le second, de par l'émotion avec laquelle tu en parles ! Ralala je vais faire un petit tour sur Amazon!

Astral Romance => Ah ok, ouf... c'est vrai qu'il est vraiment bien ce livre. A un moment j'étais pratiquement pliée de rire quand le type ne voulait plus le lâcher. J'ai tout de même mis un temps fou avant de comprendre ce qui s'était passé... genre j'y repense avant de me coucher puis TILT Mais oui mais c'est bien sûr !!

XD bonne lecture alors. C'est dommage qu'ils aient ré-édité la Dame du Nil parce qu'il y a plus cette édition avec sa très belle couverture où tu voyais une jeune femme (Hatshepsout ?) assez richement vêtue, et en arrière plan, un paysage désertique qui pourrait bien être la construction de son temple... on voit même un architece (?) qui manipule son compas (Senmout ?).

Quand je prends Enfance et Adolescence et La Dame du Nil, ce sont deux fins totalement différentes. D'un côté on quitte un personnage qui aura toute sa belle vie devant lui, de l'autre un personnage qui décline. C'est assez triste de quitter quelqu'un qui poursuit son voyage, mais aussi de se séparer d'une personne qu'on ne reverra plus. Raaaah j'arrête !!