L'Escalier du Diable est édité par la maison d'éditions La Navire en Pleine Ville, dans la collection "Sous le vent", il a été traduit par Hélène Kédros. Ça ressemble à de la pub ? Ça en est !
Sous couvert d'un livre fantastique très prenant, qui joue avec nos peurs primaires, celles que l'on ressentait enfants, ce roman aborde un sujet grave : la disparition d'enfants. Il y a donc toute une réflexion sur la difficulté de l'après disparition, du deuil impossible à faire.
Le tout vu à travers les yeux de Bryan. Cet adolescent de 13 ans a été témoin de la disparition de son frère Adam 5 ans plus tôt. Bryan sait ce qui s'est passé, mais personne ne veut le croire : avec son frère, ils ont trouvé l'Escalier du Diable, chanté la comptine et l'Homme Noir a emporté Adam. Depuis, Bryan vit dans la peur et la culpabilité, fuyant sa maison dans laquelle ses parents se comportent comme des zombies depuis le drame.
Bryan est seul, particulièrement avec le retour de l'été qui rend les ombres plus inquiétantes et ses cauchemars plus crédibles.
Jusqu'au jour où Smokey vient le trouver. Avec Jake, ils vont rompre la loi du silence en parlant de l'Homme Noir ainsi que de tous ces enfants et adolescents qui disparaissent sans que personne, à Redford, ne semble en avoir conscience. À partir de ce moment-là, l'Homme Noir sort de l'ombre et donne corps à leurs pires cauchemars et phobies.