Eh bien pour commencer je vais essayer de vous présenter ce personnage d'une complexité incroyable mais c'est vraiment pas gagner car ile ne me reste plus vraiment de souvenirs très précis sur lui et que même il lui ai arrivé pleins de trucs trop bizarres, trop trop, dans sa life, bah ouai quoi, un vrai poète.
Antonin Artaud est né en 1896 pour resituer et mort en 1948. Il a donc adhéré un certain temps au groupe des surréalistes en ce début de XX sièclus. Puis il s'en est détaché lorsque Breton à prôner le raliement au Parti Communiste. Des divergenses dans le mode de pensée, des divergence dans le rapport à la réalité aussi.
Artaud est un supplicié, un paria. Il est une souffrance, son allégorie presque. Chaque mot qu'il écrit semble le dévider tant les lignes de ces recueils sont hallucinées et inquiètantes. Il écrit avec ses tripes comme l'on pourrait dire.
Artaud ne semble pas vivre dans notre monde. Il affiche des conceptions de l'existence étranges : «Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...» et exprime aussi un pessimisme insondable avec une clarté qui n'a d'égale que la difficulté de compréhension d'autres textes : "«S'il est difficile de vivre, il devient de plus en plus impossible et inefficace de mourir.»
Il accouche des mots comme l'on cracherait du sang, avec dégoût et répugnance. Il s'isole, se drogue. Puis tombe dans la folie. Est interné à Vitry. Et continue d'écrire. Jusqu'à la mort.
Tout cela est très subjectif ma foi mais lire Artaud c'est découvrir une forme de poésie très puissante et nouvelle, cependant très difficile d'accès par son opacité formelle.
Allez, un tout ptit texte que je trouve représentatif :
"Se retrouver dans un état d'extrême secouse, éclaircie d'irréalité, avec dans un coin de soi-même des morceaux du monde réel"