Madame de Staël

Il faut ce soir, après avoir achevé sa lecture hier, que je vous parle de ce fabuleux, de ce sublime roman qu'est Corinne ou l'Italie.

Pour commencer voici la 4ème couverture qui m'a donné envie dés la première approche.

Un roman cosmopolite et européen qui évoque la France, l'Angleterre et l'Italie à l'aube du romantisme dans la diversité de leurs moeurs et de leurs cultures. L'histoire d'une femme, la poétesse Corinne, qui inaugure le débat sur la condition féminine, sur le droit de la femme à vivre en être indépendant et à exister en tant qu'écrivain. Corinne, c'est Mme de Staël elle-même, " la femme la plus extraordinaire qu'on vit jamais " selon Stendhal, " un être à part, un être supérieur tel qu'il s'en rencontre peut-être un par siècle " disait Benjamin Constant. Napoléon lui-même, qui voyait en Mme de Staël une dangereuse messagère de liberté, déclara un jour : " Il faut reconnaître après tout que c'est une femme d'un très grand talent, elle restera."

Ce résumé m'a d'abord fait penser qu'il s'agissait d'une autobiographie, mais en réalité l'histoire fait davantage office d'autofiction à la façon de Musset dans La confession d'un enfant du siècle

Il est question d'une histoire d'amour entre l'héroïne, poétesse renommée et admirée dans son pays natal, l'Italie, et un anglais du nom de Lord Nelvil, rattaché aux valeurs morales de sa patrie et considérant que la femme doit se dédier aux usages domestiques. Je vous laisse alors deviner les problèmes que vont rencontrer ce couple...

J'ai vraiment été touchée par le destin de Corinne, je me suis sentie vraiment proche d'elle, de sa relation amoureuse avec un homme ayant des conceptions différentes des siennes, de son désir de ne pas renoncer à son art, même par amour.

Un roman sublime donc et une fin... digne du Werther de Goethe.

ça donne envie

Fonce ma petite Andro.